• Nom : Lucifuru (Le "Vrai" est "Oublié")
  
• Prénom : Kuroro (Normalement Luciro)
  
• Âge : 19 ans
  
• Nindô : Vivre en se faisant emporter par le vent du destin.
  
• Village souhaité : Suna
  
• Avez-vous lu les Règles ? : Bien Lu, j'vais manger un p'tit LU ! ( Sakura )
  

• Affinité(s) ou Spécialité : Fûton & Kemuri
  
• Techniques :
  
  - Kemuri Gekijin Iki
  - Kemuri Aitemu
  - Kemuri Ikiiki
  - Kemuri Noushukusuru
  - Fuuton, Kujaku Senpuu
  
  
• Style de Combat : (décrivez le style de combat de votre personnage en 10 lignes).

Luciro est un jeune home assez simple autant dans son physique que dans sa personnalité, bien que pour l’un comme pour l’autre certain point le fait sortir de la normalité. Agée de dix-neuf ans, il aborde une chevelure mis longue lisse tombant à hauteur de son menton, bien qu’il fasse en sorte par moment de la relever pour la plaquer en arrière, ce qui a pour résultante de lui donner un air plus sérieux. Des yeux gris clair, presque bleuté donnant parfois l’impression de briller, pourtant il n’est pas le genre à avoir un regard émerveillé, au contraire ce dernier ne laisse que très peu transparaître ses pensées. Pour ceux qui ne chercheront pas à accorder d’importance à la compréhension de ces traits, on dira que son regard traduit une certaine tristesse ou compassion, pour les autres s’y intéressant beaucoup plus il s’agira là plutôt d’un visage contrôlé, fait pour ne rien laisser passer. En vrai cela vient surtout du fait qu’il se retrouve souvent prit dans ses pensées les plus onirique, laissant le monde réel aux autres pour se concentrer à une réflexion parfois n’étant que parole ou finissant vite par se traduire par de sensation encore plus réel que celle d’un touché de main. Il se révèle donc plutôt introvertie, non pas qu’il ne s’intéresse pas aux autres, au contraire même, mais dans l’analyse de celui lui faisant face il se retrouve vite prisonnier de ces penser, une chose qui peut dérouter plus d’un. Aussi loin qu’il puisse se souvenir, ce phénomène se produisit toujours, bien qu’il avait la sensation –bien que pouvant venir de ses simples pensées- qu’à un moment de sa vie il avait réussi à s’en extirper. En dehors de cela il se révèle être une personne à l’intérêt du monde des plus grands, il passa toute sa mince vie à cela, aussi bien de l’environnement dans son sens le plus strict, qu’à ce que certain pouvait appeler « la politique ». Un intérêt de tous les niveaux, ce qui lui a permis de ne pas s’attacher qu’à une conception, mais plutôt que de se forger la sienne bien qu’elle est souvent que nuance et qu’il ne se préoccupe pas de la partager. Quant aux marques spécifiques de sa personne, le démarquant alors des autres, ces derniers ne sont justement que la résultante de son intérêt du monde. Il s’agit là de boucle d’oreille assez spéciale, deux sphères englobant et pendant sous son lobe d’oreille, de couleur azur, il porta attention à ces dernières lorsqu’il en connu ses origines, dit-on venant des fonds marins aussi chaud que la lave. Il possède également un tatouage en forme de croix bleue sur son front, d’après ce qu’il en sait elle fut mis par les religieux et auraient pour but de le protéger. Il n’y porte pas un grand intérêt et normalement il ferait même en sorte de la cacher car n’ayant jamais demandé à l’avoir, mais puisque depuis toujours on lui demanda justement de le faire, il se plait parfois à montrer la marque fièrement.
Résultante peut-être de son esprit tourmenté, il fait preuve d’une certaine dualité, non pas dans sa personnalité, mais dans ses choix. Voulant se faire discret, il s’accorde à s’habiller en noir ou bleu foncé essentiellement, mais à côté de ca il aborde souvent une longue veste ouverte dont le contour de son cou est occupé par un amas de « poils » blanc présent aussi au bout de ses manches, sans compter l’énorme croix renversé ici de couleur jaune à son dos. C’est certainement même de part cette dualité dans ses choix qu’il s’engagea comme ninja, lui qui n’y portait pas d’intérêt et qui jusqu’à présent se penser chanceux dans son passé de ne pas y avoir été prédestiné … Oui finalement il est un peu comme tout le monde, à la seul différence qu’il est lui.

Je ne sais depuis quand ce sentiment me revient, ni même s’il possède une réel signification. De ce que j’y comprends, il fait référence à une personne, enfin sa manifestation s’approche de la forme humaine et de ces caractéristiques les plus infimes quant au lien qu’il est possible de former entre nous. Mais peut-être bien que je me trompe, qu’il ne s’agit là que d’un fantôme purement fictionnel provenant de mon subconscient pour combler un vide dont je n’aurais pas une réel connaissance, si ce n’est de la même manière que l’on voit la partie émergente de l’iceberg. Il faut dire que ce processus de combler un vide fut l’une de mes premières hypothèses dès lors que j’ai commencé à me demander ce qui caractérisé ce phénomène. Il faut savoir que ce sentiment, bien qu’évolutif, est assez marquant pour une assez bien définie, même par moi. Cela commence par une douce et soyeuse chaleur, provenant aussi bien de l’intérieur de ma propre personne, comme d’une sensation extérieur. A l’image de la main effleurant simplement du bout des doigts les formes d’une femme délicatement avant de finir en s’engouffrant dans sa longue et belle chevelure, ces mouvements faisant ressortir un bien pur et non égoïste traversant ces deux êtres à la fois agoniste et antagoniste, conjoint d’un bien être momentanée mais semblant durer toute une vie. Mais pourtant impossible de mettre une image à cette silhouette et une couleur à ces cheveux. Sans compter que l’environnement de cette onirique sensation s’apparenter à la chaleur d’un long été, de ceux de notre enfance, une chaleur pesante mais innocente n’évoquant que de bon souvenir. Suivis de cette première sensation, de cette « bonne phase », la seconde plus marquante et redoutable faisait son apparition en me tenant à la gorge sans prévenir. Un changement si brusque que même après maintes expériences du même type il n’était pas possible d’y échapper, dès lors qu’au vue du primaire bien être-je pu redouter la suite, que cette dernière était déjà à moi, en moi. Aussi brutal puisse-t-elle être, sa simplicité n’était pas total, au contraire on aurait plutôt dit là qu’elle était sadique, une douleur sans définition. Mais après l’avoir côtoyé assez longtemps, il ne me fut pas difficile d’en conclure que c’était là l’extériorisation d’une perte ou bien du dit manque. La perte du premier sentiment, cet être chérissant, ou alors s’il n’était que pur invention le manque de celui-ci se faisant plus violent après la révélation de l’illusion … Ma première pensée au vue de tout cela fut porter sur la figure maternelle. Après tout, souvent ce genre de sentiment ambivalent était souvent le reflet de l’amour premier, celui de la mère donnant jours à une nouvelle vie, unique. Mais c’était bien trop complexe. Je n’avais pas connu ma mère, si ce n’est dans mes premières minutes, puis ma vie finit par de sa gourmandise ou bien par offrande prendre celle de ma génitrice. Et face à cela je ne croyais vraisemblablement pas mon esprit assez fort pour me créer des souvenirs si précis d’un élément inconnu. A côté personne ne semblait correspondre, je n’avais pas côtoyé cette figure maternelle par la suite, tel un maudit j’avais fait éteindre par pur égoïsme celle qui devait l’être et maintenant plus personne ne pouvait la remplacer. Mon père avait eu l’idée ingénieuse, peut-être en punition, de m’éloigner de mon clan, ainsi à sa mort qui ne tarda pas (mort qui n’eut pas la chance de me toucher), je fus simplement légué à ses religieux asexué ayant pris l’habitude de garder ma petite bouille d’enfant quand pour mon père celle-ci lui faisait trop remonter son déjeuner, enfin à ce que je crois. De ce fait il ne pouvait pas s’agir de cette dites figures, surtout et j’aurais dû commencer par-là, car cette pensée semblait trop vraisemblable. Et me voilà maintenant à nouveau tourmenter par cette sirène me faisant tant de bien avant de m’arracher le cœur, pourtant je n’avais pas que cela à faire, je devais me sortir de ce sommeil éveillé.




Soudain il reprit violemment ses esprits, amenant avec force sa tête en avant, cette dernière allant frapper le mur lui faisant face. Bien que la douleur fusse présente, il ne put qu’être content que dans sa phase de réflexion il ne finissait pas pire, comme il avait déjà pu lui arriver par le passé. Cette fois pas de bain pour femme, pas de haute falaise appelant à une chute irréversible, il avait eu de la chance en effet. Enfin cela restait relatif à ses yeux, il s’était depuis peu engager dans un chemin pour il ne savait quelle raison, en tout cas elle devait être suffisamment bonne pour l’avoir occupé jusque-là. Sauf que jusqu’à présent le retour en arrière lui avait toujours était possible, à partir d’aujourd’hui il savait que ça serait différent. Mais comme ensorcelait son corps avancé vers sa destinée, alors que son esprit en total désaccord n’arrivait pas à être assez fort pour empêcher ces mouvements. Un pied après l’autre, un mètre, puis dix et bientôt il finirait enfin devant le bâtiment. Grand, assez scolaire, enfin il fallait dire que c’était en effet une sorte d’école, sa taille devait certainement impressionner tous ces jeunes, lui avait déjà bien grandit, il avait vu plus grand cela ne lui faisait rien. Mais le fait d’ouvrir la porte allant le faire entrer à l’intérieur le fit ressentir un lourd frisson – glaciale -. « Vraiment, je devrais pas être là », il se répétait ca encore et encore. Après tout ce n’était pas faux, maintenant âgée de dix-neuf ans, rien que pour son âge il n’avait pas sa place en ce lieu, d’autant plus quand on sait ce qu’il pensait de tout cela. Il était bien placé pour ne pas être concerné par un tel endroit : dès son plus jeune âge il fut détourné de son clan, dès lors il continua sa vie en tant que simple civil. Alors que les enfants de son âge et ayant les caractéristique prédéfinis comme lui étaient dans cet endroit à apprendre l’art ninja, lui ne lisait que des livres soient religieux soient sur les cultures du monde alors que le reste du temps il le passait à l’entretient de l’extérieur du lieu de culte. Il ne s’était pas vraiment mélangé aux autres de son âge, pour autant il n’était pas du genre associable, c’est pour cela que depuis maintenant trois années il avait quitté ceux l’ayant éduqué pour vivre seul. Il avait travaillé jusque-là dans une bibliothèque ainsi que dans une auberge, et sans se souvenir pourquoi il y a peu il s’était engager vers la route du shinobi pour laquelle il n’avait plus de lien réel. Peut-être au vue de ces lectures sur ces aventures et sur l’histoire du monde impliquant inévitablement les ninja ou bien au vu de l’instabilité grandissante dont le monde ninja était l’épicentre. Et aujourd’hui c’était le jour J, celui qui le ferait être officiel l’un de ceux prêtant leurs vies à la protection et aux services des grands de ce monde. Il entrait finalement dans la pièce où cela serait fait, bien sûr il n’était pas le seul ici et dans les yeux de ceux le voyant ne se présentait qu’un rejet, non pas aussi fort que pour d’autre, mais le même qu’il avait pu côtoyer maintes fois. Face à cela il ne put que sourire, l’évocation d’une histoire en ressortait comme d’habitude …



Ces vieux fous m’ont laissés un souvenir impérissable il faut croire. L’histoire d’une louve couvant des enfants, qui lorsqu’elle accoucha alors que le père, loup alpha, s’en était allé chasser, finit par mettre à bas quatre louveteau. Sauf que seulement un était vivant, l’autre ayant dévoré les trois autres dans le ventre chaud de sa mère, ventre qu’il mit ensuite à attaquer pour en ressortir. Au retour du père, la mère n’était plus et le seul enfant née vivant essayait de téter le lait du corps mort. Face à cela le père prit l’enfant démon pour l’abandonner dans la forêt, avant de s’enfuir accompagné de toute la meute. Mais il dit à tous les habitants de la forêt que son seul fils n’était pas le sien, mais celui du démon –Lucifuru- et qu’on le reconnaîtrait à sa tache rouge comme le sang sur son front. L’enfant grandit, mais où qu’il aille il finissait par être rejeté, il lui suffisait alors de regarder les yeux des autres pour voir ce qu’il pensait de lui. C’est alors qu’il commençait à penser qu’il devrait se comporter comme le mal que les autres voient à travers lui, qu’il rencontra un lapin. Lui tout noir dont seul une marque rouge ressortait, semblait faire tache face à l’élégant et blanc lapin. C’est alors qu’il s’apprêtait à simplement s’en aller, n’essayant même pas de voir le rejet dans ses yeux, que ce lapin l’arrêta. Il lui révéla connaitre son histoire, mais que malgré ça il compatissait à sa douleur. Le loup ne comprenait pas. Il parlait là du fait qu’il ne put connaitre sa mère et que malgré ça il réussit à vivre, même rejeté par tous. Après cela le lapin arracha ses jolis poils blancs de sa queue avant de les placer sur son front à la place de sa tâche « A présent tu t’appelleras Kuroro, vies comme tu le souhaite et muni toi de la meilleure compagnie » … . Oui une histoire pour enfant, comme si je n’avais pas assez de démon me suivant pour que ces religieux m’encre ça en tête. Enfin bref il est temps.




C’était à son tour à présent, le moment était venu de suivre cette route, celle qu’il aurait normalement suivis. Le destin finissait inévitablement par marquer son retour il fallait croire. Sauf que lui n’avait encore les pensées que pour ce sentiment allant vite faire son retour en force, peu importe le destin ou les ninja, il lui fallait bien un jours pour lui comprendre pour pouvoir se reposer. Avec un peu de chance ce qu’il faisait aujourd’hui l’amènerait à ce dénouement … « Bien sûr et je trouverai surement un diamant de la taille de mon poing en rentrant chez moi ».