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 Les Roux Pilleurs - C || Kuroro Lucifuru

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MessageSujet: Les Roux Pilleurs - C || Kuroro Lucifuru   Les Roux Pilleurs - C || Kuroro Lucifuru EmptyVen 7 Juin - 11:26

Spoiler:
Je n’avais eu que rarement l’occasion de le soustraire à l’attirance de la nuit ces derniers temps. Mes journées se voyaient bizarre beaucoup plus chargé qu’à l’habituel, peut-être qu’un alignement de planète des plus rares venaient de ces rayons inexpliqué agir sur ma pauvre vie. Bien sûr je ne pouvais pas penser que l’importance de ma misérable personne puisse-être à ce point grand pour que même ces gros cailloux de l’espace viennent s’intéresser aux déroulements de mes journées. Mais si ca pouvait bien être ce genre de phénomène, alors l’étonnement serait moins grand du fait que je ne semblais pas être le seul affecté par une telle chose. Le monde changeait et sans même me laisser le temps de m’en rendre compte. Plus que cela, il s’agissait de mon monde, attendant mon absence pour devenir un autre, infidèle au point de risquer à ne plus être reconnu à mon retour. Mais voilà tout, mon univers nocturne n’était plus celui que j’avais laissé il y a de cela quelque jour. En effet le soleil avait conspiré pour que mon épuisement soit tel en sa présence, que je ne puisse même pas avoir la chance d’échanger la moindre parole avec ma tendre. Et pire que cela, quand enfin je me voyais pleinement présent, voulant tant lui raconter, il fallut que sa présence ne soit pas, à la fois occupé et prêtant oreille à un autre lointain. La fatalité, moi qui avais réussi durant mes occupations de jours à me faire assez d’argent pour me reposer sous son doux éclairement, voilà qu’à la fois mon repos ne pouvait être et qu’en plus elle ne pouvait être présente pour m’accompagner dans mes escapades nocturnes. Il fallait dire qu’au moins cela me permettrait de régler cette histoire avant de pouvoir enfin mériter de mon repos et à cet instant certainement sous le joug de cette beauté. Après tout bien qu’amant d’un instant, jamais oublié, toujours là dans le besoin, prêt à s’abstenir de tout devoir extérieur quand le besoin s’en fait sentir, rien que pour un instant, mais semblant durer une éternité. Rien que pour cela, il en devenait de même de mon devoir de faire en sorte qu’à chaque fois qu’elle se montre, sa vision ne soit pas mise de travers par des évènements fortuits et manquant inévitablement de goûts.

Me voilà donc confronté à une bien triste histoire. On dit souvent que lorsqu’on délaisse sa bien aimé, dès lorsqu’on tourne le dos, alors tant d’autres sont prêt à conquérir ses charmes, parfois au contraire la jalousie les pousses à les détruire. Dans un cas comme dans l’autre on finit par regretter son geste, regretter le fait de ne pas avoir été là quand il le fallait. On en devient les seuls à se sentir coupable de toute cette mésaventure, essayant même de s’approprier les maux du monde pour éviter de se confronter à sa propre réalité. Moi je n’avais fait que suivre les moutons de ce monde, pourtant j’étais de ceux qui voué une profonde haine de ce fonctionnement, plus proche de l’ennui tout de même, pourtant j’avais fini par suivre ce chemin. Me voilà donc à travailler pour trouver eau et aliment, devant dès lors dormir avant même le coucher du soleil pour être apte à revivre la même journée. Je ne serais même plus dire ce qui a bien pu m’amener à suivre cette démarche qui ne me correspondait pas, à vrai dire je ne voulais même pas le savoir, le fait d’y avoir été confronté une fois me suffisait. A présent il était sûr, je ne recommencerai pas, je m’en tiendrai à ce que je faisais avant et bien. Pour cela il fallait donc que je remette mon monde à sa forme des plus généreuses, celle qui me plaisait et pour laquelle j’étais prêt à donner plus que de raison. Ça n’allait certainement pas être facile, je n’étais plus autant au courant que par le passé, c’était comme si je travaillais finalement en terrain inconnu. Rien que cela m’énervé énormément, certains avaient osé entrer en mes terres pour les changer et faire de moi un étranger à l’intérieur. Il n’allait pas en rester un, tous devront y passer, non pas pour me plaisir, mais comme sacrifice dans l’apaisement de l’esprit vengeur, que ce dernier puisse même prendre la forme de la sombre faucheuse.
Voilà donc la situation. Une mission venait d’être mise en place. Celle-ci consistait à remettre de l’ordre dans la nuit à Suna. Ces quelques heures avaient toujours été ceux occupé par les plus mauvais, tous le savaient, même les ninja, bien que pas au même niveau pour chacun. La plupart ne cherchaient pas plus que ca à comprendre ce qu’il en était, cela voulait dire prendre le risque d’être la prochaine cible de ces malfaiteurs. Et qui dit cible, dit voyage direct sept pieds sous terre. Personnellement j’avais eu la chance d’être plus au courant car j’y étais plus mêlé que la normal. Shinobi ou non, je faisais partie de ces personnes, bien que je ne fis jamais parti d’un groupe ni vraiment eu de réel relation avec ceux en place. Il fallait dire que malgré la présence de ces personnes, cela ne causé pas de problème direct au village. Mais depuis peu certains avaient voulu aller plus loin, certainement des opportunistes ne connaissant pas les limites à garder, qui plutôt que de faire les choses discrètement préféraient avoir un contrôle à base de terreur. Une terreur clairement exprimé, ne concernant pas seulement les participants au jeu, mais également tous les habitants de ces quartiers. Voilà ce qu’était la nouveauté qui faisait que ces précieux moments se voyaient entachés. Ce qui me faisait donc mettre directement dévoué à la tâche, moi qui habituellement préfère envisager au minimum ce genre de travaux.


Après un long moment, j’avais repris ce livre que j’avais « trouvé » par hasard lors d’un voyage. Je savais que ce dernier provenait d’un marchand louche, mais je n’avais jamais réussi à me souvenir quand est-ce que je l’avais pris. Mais bizarrement ce souvenir me revint, alors que la dernière fois que j’avais lu ce livre c’était il y a maintenant quelques mois et je n’avais pas réellement accordé grande attention. Cela daté de bien avant ma venue ici, j’étais encore sous la surveillance des sages, dans une région du désert un peu plus sain, où la végétation ne se faisait pas rare. L’un d’eux devait aller rencontrer une de ces connaissances bien loin de où nous étions, mais alors que je n’avais pas l’habitude de les accompagner – eux préférant me voir rester et ne pas causer de soucis – cette fois le vieux me demanda de l’accompagner. Peut-être bien que je trouvai ça douteux, je ne me pliai pas si facilement à cette décision, mais il insista et je cédai alors. Je le suivais donc, regrettant assez vite lorsque je fus confronté au long chemin à travers le hargneux désert. On s’arrêta pour une nuit dans un petit village, en vrai il ne s’agissait que de quelques tentes autour d’un puits et de quelques palmiers pour donner de l’ombre. Il en profita pour faire la rencontre des différents habitants du petit oasis, me laissant donc en arrière en me demandant de l’attendre sans bouger. Ce que je ne fis bien sûr pas, vu que j’allai à mon tour faire une petite visite. De là je me fis interpeller par une vieille dame, semblant plus vieille même que le désert et plus proche que tous de la poussière. Elle se disait voyante, bien qu’au vue des marchandises l’entourant il ne s’agissait là que d’une marchande certainement du genre à arnaqué les voyageurs naïfs. Elle me toucha partout, montrant un énorme intérêt pour mon corps, j’essayai de me dégager plusieurs fois mais plus je le faisais et plus ses liens se voyaient forts. Elle finit par me relâcher d’elle-même, enduit son doigt dans une sorte de boue avant de l’amener à mon torse en formant des courbes ainsi. Mais avant qu’elle n’ait pu finir, le sage vint me reprendre, bien sûr en beuglant pour me punir de ma non-obéissance. Au matin, peut-être par vengeance, je retournai vers la tente et prenant la première chose devant moi, je m’en allai. Ainsi je me retrouvais avec ce livre et une figure circulaire non finit à mon torse. Le livre fut mis à la poussière assez vite et la figure disparut quand on finit par rentrer.
Je finis donc par reprendre ce livre. Je me souvins des dernières lignes que j’avais lu, bien qu’il mettait impossible de me souvenir de la page en question. Mais il mettait impossible de retrouver la moindre chose à l’intérieur ressemblant à cela. Abandonnant cette idée et au vue du fait que ce livre semblait être qu’un simple recueil d’information mystique et de petites histoires, je me contentai d’ouvrir une page au hasard pour m’attarder dessus.


Mes renseignements à travers mes rencontres des principales victimes de ces agissements me permirent de savoir à qui j’avais réellement affaire. Il s’agissait d’un nouveau groupe, ce dernier s’étant formé par une alliance de personnages secondaires des principaux groupes de malvenus. Cette démarche avait été menée par un homme, second du groupe le plus ancien du village. Ce dernier n’avait pas pour habitude de causer de gros problème, ce qui lui avait permis de persister malgré qu’il soit assez redouté. Leurs manœuvres étaient des plus calculés, ne laissant peu de place aux sentiments même quand des cas graves pouvaient se faire sentir. Ils étaient plutôt du genre à attendre six mois que les choses se tassent, mais finissaient toujours pas agir. Cette démarche avait été l’une des marques du chef, ce qui le plaçait dans les personnes les plus influentes, sortant même de l’ombre pour se mêler aux dirigeants les plus respectés. Son nom était Shisuke Nuahara. Ce qui posait problème là-dessus, ce qui m’amenait à me retrouver face à lui avec un couteau sur le point de se frayer un chemin à travers ma carotide, était l’identité du chef du mouvement violent. La personne qui l’avait trahi et réussi à réunir les pires espèces pour installer la terreur même parmi les plus anciens, n’était autre que son fils : Kin Zurura. Qui malgré son nom était bien son fils, ayant simplement pris le nom de sa mère qui elle n’était pas l’épouse de ce grand homme. Mais j’avais eu la chance de tomber sur une dame âgée, mère de l’amante du chef et mère de la mère du jeune rebelle. Et il me suffit de balancer cette révélation à Shisuke pour me retrouver aux portes de la mort. Mais il fallait la jouer finement, la situation restait bien trop complexe. Il comprit assez vite que ma langue n’allait pas être plus vicieuse au point de le faire savoir à tous, mais de la même manière qu’il lui valait mieux ne pas me tuer au risque que cela puisse arriver même si les mots ne sortaient pas de ma belle bouche. Bien sûr je ne me risquai pas à le menacer simplement, mais fis en sorte de lui faire comprendre que je n’étais que de passage et finirai par régler à son compte ses problèmes. Jour de bonté, je jouai le rôle d’ange de destiné.


Un Hangar, un peu cliché, mais toujours autant efficace. Cela me permettrait au moins d’agir convenablement par habitude. J’avais déjà pleine vue sur leur organisation, nombre, positionnement et écoute sur leur prochaine action. Il était maintenant temps d’agir. L’infiltration se passa aisément, il me suffit d’immobiliser l’un des gardes mis à l’écart. La suite par contre serait bien plus compliquée, il était impossible d’avancer sans se retrouver complètement encerclé, même si cela ne voulait pas pour autant dire être vue. J’envisageai un chemin, un peu au hasard même si j’essayai de prendre celui qui me causerait le moins d’embuche. Il ne s’agissait pas que d’une ou deux personnes, la plupart du temps il me fallait donc plutôt les éviter et attendre leurs passages pour éviter une immobilisation tournant mal. Bientôt je me retrouvais au centre, en face ce jeune chef au regard masqué. Je ne savais pas encore s’il me serait possible de m’en défaire sans avoir à le tuer, en tout cas j’envisageai difficilement de pouvoir sortir de l’endroit avec son âme ayant quitté l’endroit. Tout ce jouerai en quelques secondes, je me muni d’une bombe lumineuse, j’étais entre dix et vingt mètres de ces personnes, au nombre de cinq en plus du chef au milieu. Je pouvais tous les éblouir en visant le bon endroit, ainsi les surprendre pour m’occuper directement et seulement du chef. Lorsque la bombe implosa, plongeant l’endroit dans un flash instantané, aveuglant ainsi ces personnes, je me précipitai sans réfléchir vers eux. Il ne mettait plus possible de fuir à présent. Je me retrouvais à deux mètres du chef, ayant déjà contourné la garde qui malgré le manque de vue s’était mobilisé. Quand je tendis la main pour le saisir au cou et vite prendre l’autre à l’avant-bras pour le retourner et l’immobiliser, un sourire se manifesta à son visage. Ce ne fut pas cela qui m’empêcha d’agir, mais je me retrouvai là la main devant tremblante, mon regard se floutant, ma nuque lâchant amenant mon regard sur mon thorax. De là je pouvais y voir son épée plantée à dans mon flanc droit, me transperçant de part en part. Il lui suffit de retirer sa lame pour qu’en même temps que mon sang coula à flot mes jambes me lâchent, me retrouvant ainsi genou au sol.



    « La mort est ce que l’Homme redoute le plus, il s’agit pourtant là de ce que tout un chacun est destiné et qui le fait pouvoir se considérer comme l’égale de l’autre. Ainsi l’empêchant d’avoir peur de l’autre pour ses différences. L’enfant lui-même à sa naissance pleur, car de son âme pur il n’a pas peur de ce qui va suivre dans sa vie, ses problèmes, son confrontation, mais il ne voit de la première lumière du monde que l’image de la lumière de l’autre monde. Ce que l’Homme ne sait pas ou alors ne veut pas savoir, c’est que Dieu lui-même a fait de l’Homme un mortel comme étant un cadeau. Donner une finalité au châtiment de la vie, dans un monde qu’il battit puis changea avant de laisser aux mains d’autres n’étant à ses côtés, afin de permettre à tout un chacun de comprendre que ce dernier moment est ce qui est le plus important, la dernière entière bénédiction de sa part. »
    « Il est dit aussi, que ne considérant pas que l’Homme mérite pleinement cela, ou bien pour faire comprendre la bonne chose de cette bénédiction. Le haut Seigneur donna un dernier châtiment à certain d’entre nous. Ces personnes devants nous éclairer du chemin à emprunter, ne sont que des sacrifices, des élus châtiés. On dit qu’il représente la réincarnation de l’âme de celui qui trahi le seigneur et voulu prendre sa place. Ce dernier fut divisé en morceau, chacun fut envoyé sur terre en se mêlant à des simples Humains, lui qui les détestaient au plus haut point. Ces personnes qu’on considère donc comme descendant de ce déchu, se voient alors démuni de la dernière bénédiction du tout puissant. Ils se voient impossible de mourir, devant vivre dans un monde de plus en plus impur, et cela sans avoir la chance d’un jour revoir cette lumière qui cette fois aura pour rôle l’apaisement. »


Toutes ces histoires du livre sont bien belles, mais il ne s’agit que de mythe. Me voilà à la porte de la mort et pas un instant cette lumière vint m’éclairer mon chemin. La mort n’est certainement que l’aboutissement du néant, la vie dans son absence de but n’en est que sa prémices. Il fallait dire qu’il m’avait bien eu ce gars, à croire que les fils révoltés ne sont pas toujours des beaux parleurs mais des faibles. … Ha je me suis peut-être bien trompé, voilà enfin cette lumière. Mes derniers moments sont enfin arrivé. Une ombre parmi la lumière se fait voir, les contours d’un visage, une femme. Belle, mais pas tellement mon style. C’est bien cette charmeuse au paroxysme de sa beauté. Pourquoi donc je la vois à un tel moment, si encore ca avait été le genre de femme me plaisant plus. … « Ouvre tes yeux, le combat est finis. Tu t’en remettras, comme la dernière fois. » Je ne suis pas mort, mais ca ne m’explique pas la présence d’elle ici. Elle s’en va déjà, et je n’ai même pas le temps ni la force d’ouvrir la bouche pour lui demander, d’autant que j’avais toujours les questions lors de ma première rencontre avec elle sans réponse. Tournant la tête je vois le résultant d’un combat, la plupart son mort ou bien presque. La femme est de dos, juste devant moi qui suis couché et impossible de pleinement bouger. Avec elle le jeune mais qui marche difficilement, attaché. Alors le vieux chef avait fini se rappeler qui il était, ou bien depuis le début il m’utilise afin d’avoir l’ouverture adéquat pour se défaire de ce problème. Pour sûr il s’agissait de cela. Et cette femme, j’aurai juré qu’elle s’en serait allé du village au vue de son raté, peut-être bien qu’elle allait à nouveau tenter d’atteindre la vie du Kazekage. Pff seul l’envie de m’endormir me prend …
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MessageSujet: Re: Les Roux Pilleurs - C || Kuroro Lucifuru   Les Roux Pilleurs - C || Kuroro Lucifuru EmptySam 8 Juin - 13:23

*Se tourne vers la femme*
Je vous valide et vous donne 10 points de chakra...
Par contre, essayez de me tuer ! Je vais vous accueillir à coup de tête è.é

...Toi Kurorotte... tu peux aller te coucher oui, tu gagnes 0 pts pour la peine è.é

/JOKE/
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