Mission de rang D : Le radis du radin

Les rues ensablées de Suna étaient, comme à leur habitude, animées et totalement bondées. Tandis que le jeune ninja rentrait paisiblement d'une mission exténuante, il se dirigea en direction de l'académie afin d'y déposer le rapport de mission pour enfin avoir la possibilité de rentrer chez lui. Malheureusement pour lui, sur le chemin de sa maison, il croisa un homme qui hurlait à la mort, comme s'il avait vu quelqu'un se faire tuer la seconde ayant précédée cet instant. Canigi l'attrapa alors d'une main ferme et lui pria de lui expliqué, malgré qu'il ne souhaitait qu'une chose, retrouver
le confort que lui procurait son doux matelas. L'homme totalement paniqué brouillait la conversation à cause du sentiment de désespoir et de peur qu'il emmagasinait. Le jeune Hyugima lui ordonna alors de souffler quelques instant afin de reprendre ses esprits et de lui ré-expliqué, car la compréhension de ses paroles était impossible. Le sunajin s'exécuta alors, puis après quelques secondes afin de reprendre son calme, il expliqua que le concours du plus gros légume cultivé était désormais fini pour lui, et que ce fut la plus grosse déception de sa vie. Canigi lui proposa alors de développer après s'être assis calmement sur un banc. L'homme, acceptant sa proposition, se rendit de suite sur le banc et détailla son explication. Il dit alors au ninja que depuis de nombreuses semaines ainsi que depuis nombre de mois, il s'acharnait et cherchait le moyen de dégoter le plus gros radis jamais vu à Suna, Canigi perplexe, lui proposa tout de même de continuer. Il dit alors qu'il eut réussi, ce radis faisait un mètre de haut suivit de quelques broutilles, et de large faisait un peu moins de un mètre. Le jeune garçon totalement abasourdit lui demanda s'il pouvait venir chez lui pour voir une telle chose, c'est alors que l'homme conclue, une larme à l’œil, soulignant que le drame était à ce sujet, on lui avait volé le radis, celui-ci avait disparu dans la nuit. Canigi l'interpella alors, lui indiquant le ciel qui annonçait déjà la fin de la journée, et lui fit remarqué qu'il ne l'avait pas vu avant, et se demandait comment cela fut possible. Le commerçant soupira alors et expliqua au jeune homme qu'il venait tout juste de rentrer d'un voyage au pays du feu, et qu'en rentrant il eut le regret de découvrir cette désespérante situation. Canigi le regardait, couvert par le chagrin, c'est alors qu'un grain de folie ainsi qu'un sentiment profond d’empathie prit le jeune homme, qui s'apprêtait à lui proposer son aide. Néanmoins, abattu par la fatigue et tenant tout juste sur ses cannes, décida de se retenir et proposa au marchand se tenant face à lui de ses retrouver le lendemain à l'entrée de quartier marchand dès même que le soleil aura franchit les remparts afin d'être suffisamment reposer pour porter son aide à cet honnête homme. Soudain, alors qu'ils étaient sur le point de se quitter, le marchand fit remarqué à Canigi qu'il ne lui restait qu'une semaine afin de retrouver le radis, car à la fin du temps imparti, le coucours aura commencé, et la présentation du radis lui sera impossible ensuite. Le jeune garçon, lui fait alors signe qu'il était au courant et qu'il ne fallait pas qu'il s'inquiète. Légèrement rassuré, l'homme reprit ses appartements, tout comme Canigi s'apprêtait à le faire. Une fois rentré chez lui, le jeune Hyugima repensa à de tendres souvenirs qui hantaient son être depuis sa discussion avec ce commerçant.

[FlashBack]

Canigi était âgé de 6 ans à l'époque, tandis que son père préparait sa participation au concours du plus gros légume cultivé de Suna, Canigi venait tout juste de revenir de chez sa nounou, il courut vers son père en s'écriant, le voyant dans le jardin :

« Mais qu'est ce que tu fais papa !?
- Eh bien je cultive la plus grosse salade de tout Suna, du moins c'est ce que j'essaye de faire pourquoi ?
- Mais c'est ridicule, une salade ne pourra jamais gagner le concour !
- Ton fils a raison, dis la mère du garçon tout juste rentrée, tu n'as raison que sur un point, celui qui dit les plus grosses salades c'est toi ! »

La famille semblait épanouie tandis que tous ses membres s'agitaient et rigolaient dans une folie commune. Pendant que Canigi accompagnait son père dans la production du plus gros légume, il décida de faire sa propre production et se lança dans la plus grosse tomate jamais vue.

~Une semaine après

Canigi remplit de joie, retourna d'un pas enjoué vers le jardin afin de découvrir sa tomate, malheureusement, son bonheur s'éteint rapidement, en effet, la tomate n'avait rien d'extraordinaire, elle était de taille totalement banale et sans la moindre particularité à part attirer les insectes. Découvrant cela, ainsi que son fils au regard abattu et sur le point de pleurer lui annonce alors :

« Eh bien mon garçon, où est le problème ?
- Tu ne vois donc pas ? Rétorqua Canigi, elle est toute petite cette tomate...
- Tu n'auras qu'à dire que c'est une tomate-cerise, elle est énorme cette tomate-cerise tu ne trouves pas ?! »

Canigi rigola alors écoutant d'un air amusé son père. Puis rejoint sa mère étant l'heure de dormir, pour lui souhaiter une bonne nuit et partir se coucher.

[Fin du FlashBack]

Canigi, étant alors assit à sa table du salon, laissa apparaître un fin sourire sur son visage, puis monta dans sa chambre, afin de se changer et prit la direction de son lit, totalement exténué par sa journée.
Le lendemain matin, tandis que la rosée matinale était encore présente, Canigi sortit de sa chambre et partit s'installer dans la cuisine afin de se préparer un petit déjeuner costaud pour tenir la journée. Saisissant et dégustant aliments après aliments, il soupira enfin, après un déjeuné digne d'un roi pour enfin partir se loger sur le fauteuil du salon. Il restait là, non-pas qu'il ne veuille pas aller dehors, mais il préférait rester au calme avant de rejoindre le commerçant, rencontré la veille, à son habitat. Après quelques minutes de méditation ainsi que de fixation de la fenêtre, Canigi finit par se lever et suite à une grande respiration, s'avança jusqu'à la porte et partit d'un pas décidé en direction de la maison du marchand. Après quelques foulées, il tourna la tête sur la gauche, étant dans une rue donnant sur les murailles, et remarqua que le soleil commençait à les gravir et à faire apparaître ses majestueux rayons au dessus de celles-ci. C'était l'heure, le jeune Hyugima se pressa de rejoindre l'homme, tandis qu'il venait de remarquer qu'il avait oublier ses sacoches, contenant projectiles et autres outils utiles lors d'un combat, mais laissa tombé, n'étant plus très loin et n'ayant normalement pas à se battre aujourd'hui. Tout de même, bien qu'il eut oublié ses armes, l'une d'entre elles restait pourtant fièrement dans son dos, le katana de son grand père. Ce fameux katana au fourreau magnifique et à l'apparence démoniaque.
Il arriva face à la maison que lui avait indiqué l'homme la veille, rien de suspect à première vue, bien que l'homme n'était pas encore prêt et ne put accueillir Canigi tout de suite. Il s'installa alors sur un banc juste à coté de la façade, et attendit patiemment sa venue. Une fois l'homme décidé à sortir, il invita Canigi à prendre possession des lieux et étudier les moindres indices qu'il pouvait trouver dans ses appartements. Dans cet instant, le jeune homme se sentait digne d'un détective renommé auquel on donne les plus grosses affaires, bien que cela ne semblait pas être une affaire considérable non-plus. Il rechercha alors, avec l'accord du maître de maison, et souleva le moindre objet et envisagea la moindre possibilité d'infraction qu'il eut l'idée d'imaginer. Bien qu'aucunes hypothèses semblaient convenir. En effet, il semblerait, dans un premier abord, que l'infraction commit par le voleur ne se déroula pas dans l'appartement du marchand, car aucun objet n'a été déplacé, ni comportant de traces suspectes, Canigi envisagea alors la possibilité qu'il fut rentré par un autre endroit. Il demanda alors au commerçant de lui montrer le jardin dans lequel il cultivait soigneusement le radis, potentiel vainqueur du prix. L'homme s'exécuta et conduit le garçon à la cour dans laquelle était présente le jardin. Après l'incitation du marchand, Canigi franchit une porte et y découvrit en son intérieur une vaste cour, digne d'un appartement luxueux, comportant un jardin ne semblant pas être moins luxueux, étalé sur plusieurs mètres et comportant toutes sortes d'inimaginables fruits et légumes. Canigi était bouche bée, il n'en croyait pas ses yeux tellement l'endroit était grand et plaisant aux yeux.




Tandis que Canigi prenait possession des lieux depuis quelques instants, une question le perturbait dans sa recherche d'indice. Par quel moyen le ou les voleurs auraient-ils pu emporter le radis, et bien évidemment, qui cela pourrait être. C'est pourquoi, Canigi interrogea le marchand sur ces multiples questions, sur lesquelles il ne répondit en ne priant que d'un nom :

« Kubitchi Tayro »

Ce bougre, selon-lui, était le seul voleur plausible, le seul mécréant capable de lui dérober le fruit d'un dur labeur. Alors que Canigi cherchait toujours et sans répit le moyen par lequel le voleur se serait emparé du radis, il questionnait dans le même temps le vieil homme et lui demanda quelques renseignements sur cet homme. Après quelques enchaînements de mots piquants qualifiant ce personnage, Canigi comprit qu'il ne s'agissait de rien autre que son concurrent principal. Alors, renonçant à ses recherches, il décida de se rendre directement chez le principal suspect afin de l'interroger et de connaître son ressentit ainsi que son mobile à propos de ce vole. Il se renseigna sur l'adresse de cet homme, puis se mit de suite en route.
C'est alors qu'après quelques minutes de marche en direction des appartements de Mr.Kubitchi, que Canigi se souvint d'un détail important et y délivra une imposante réflexion :

Citation :

Il s'avère qu'il s'était extrêmement attaché à surveillé les issues plausibles de secours pour un voleur de radis géant, mais il s'avère aussi qu'il avait négligé une issue en particulier. En effet, la cour, comme sa définition l'indique, ne possède pas de toit, il serait donc assez facile pour un ninja ou quelqu'un d'agile, d'escalader le mur après avoir jeter le radis par dessus.

Dans ce rapide éclair de génie, Canigi continua sa route en direction de la maison du suspect, puis décida dans la même foulée de revenir à la maison de la victime pour confirmer son hypothèse. Il toqua enfin, après plusieurs minutes de marche dans les rues de Suna, puis après avoir demandé confirmation de l'identité, lui posa quelques questions. Tandis que l'homme face à Canigi l'invita afin de répondre à ses attentes, le jeune garçon se trouvait persuadé qu'il ne pouvait pas être le voleur. Tout simplement, en constatent la vue du physique du suspect principal, Canigi comprit qu'un homme d'un si bon embonpoint ne pouvait pas être suffisamment agile pour pour commettre le vole, même en étant ninja. Mais au cas où il savait quelque chose d'intéressant pour l'enquête, Canigi continua son interrogatoire :

« Alors monsieur, étiez-vous au courant du vole du radis de votre concurrent principal Mr.Zakesho, et si vous étiez au courant, qu'en pensez-vous ?
- Eh bien non, je n'étais pas au courant qu'il s'était fait volé un quelconque légume, et puis qu'est ce que cela peut bien me faire ? Il a un potager, il le surveille, j'ai un potager, je le surveilles, surtout vu la taille de la carotte que j'ai cultivé cette année, il n'a aucune chance ! Elle est gigantesque !
- Eh bien justement monsieur, le radis que c'est fait volé le candidat était à ce qu'il paraît bien plus grand que la carotte que vous avez réussi à obtenir, mais c'est justement ce travail auquel il s'est longtemps consacré qui lui a été dérobé.
- La prochaine fois il n'aura qu'à faire attention avant de partir en voyage cet idiot du village !
- Comment saviez-vous qu'il était en voyage, auriez-vous pu vous rendre chez lui ? Et puis d'abord, que faisiez vous cette semaine ? Sachant que lui était absent.
- Eh bien je le sais, comme la moitié du village, l'autre jour, il se ventait devant bien la moitié du marché comme étant le nouveau gagnant du concours, mais que malheureusement il ne pourrait surveiller son trésor, car il serait en voyage à Konoha, quel imbécile...
Et personnellement, j'étais chez moi, jusqu'à avant-hier, j'ai du parcourir un séjour dans le désert afin de m'emparer de quelques ressources dont je ne vous dévoilerez pas le nom ni l'origine, que je vends d'ailleurs dans ma boutique.
- Bien alors merci, au revoir » dit Canigi avant de se retirer.

Une fois sortit de ses appartements, Canigi comprit alors qu'il ne pouvait pas être le voleur, bien que de la rancœur partait des deux hommes, de part et autre, il semblait être honnête aux yeux du garçon qui se trompe d'ailleurs rarement sur ça, bien que parfois ça arrive. Il repartit donc après cette visite, soucieux de voir si son raisonnement était juste. Une fois arrivé à bon port, il pénétra dans le domicile de la victime, s'excusa de cette intrusion et fonça de suite dans la cour. Étonné, le vieil homme tenu à le suivre et à découvrir ce qu'il manigançait. Il regardait le jeune homme, perplexe, le voyant grimper sur le mur et atteignant le toit, l'interrogea sur ses intentions. Tandis que dans le même intervalle, le jeune homme prit la parole d'une voix sérieuse mais apaisée :

« Ça y est, Monsieur Zakesho, j'ai enfin découvert une piste, ou devrais-je dire la piste ! C'est la plus fiable et la plus plausible à présent, rejoignez-moi derrière votre maison. »

Puis, suite à cette phrase, bondit au-delà du toit pour se retrouver derrière la maison face au trace du voleur, qui était donc seul à en juger par les traces laissez dans le sable. Une fois que le vieil homme rejoint le sunajin, ils partirent tous les deux sur les traces de ce voleur, pas bien malin il faut le dire, bien qu'il pensait sûrement qu'un vent violent aurait effacé ces pas. Après quelques instants de marche, ils se rendirent compte qu'ils s'enfonçaient sans s'arrêter dans le désert, soucieux de savoir où habitait cet homme, ils finissent par se rendre compte qu'il rebroussa chemin et repartit dans l'autre sens. À première vue, cela semblait bizarre, mais aux yeux de Canigi, cela semblait tout à fait possible. En effet, l'homme, radis sous le bras, ne voulant pas être vu et accusé du vole, s'enfonça dans le désert, puis fit demi-tour afin de faire croire à tous qu'il venait de le trouver dans le désert. Il longea ensuite les murailles et se rendit tranquillement chez lui pour le cacher. Suite à l'imagination de cette hypothèse tenant la route, Canigi s'empressa, suivit de la victime, de continuer à chercher les traces, bien qu'un point important traversa l'esprit du jeune homme : Une fois arrivé aux portes du village, qu'elles soient d'un coté ou d'un autre, d'autres traces de pas viendront au bout d'un moment accompagner celle du ravisseur, alors comment faire pour ne pas les perdre de vue. Tandis que le duo longeait, sans jamais s'arrêter, les murailles, ils finirent par se retrouver devant la porte principale. Commençant à rentrer et à perdre dans le même temps les traces de l'homme, Canigi eut une ingénieuse idée. Demandant à la victime de ne plus faire le moindre pas et de garder les yeux sur ceux du voleur, il s'avança quant à lui vers un garde, puis lui posa une question bien étonnante :

« Excusez-moi.
- Oui ? Qui a-t-il ?
- Est-ce que c'est vous qui étiez de garde toute la semaine dernière ou est-ce qu'il y a eut un roulement ?
- Eh bien..., répondit le garde étonné par la question, oui, au milieu de la semaine il y a bien eut un changement, pourquoi ça ?
- Eh bien, je me demandais si vous auriez vu un homme avec un énorme radis sous le bras, revenant du désert et se ventant peut être de l'avoir trouvé ?
- Oui exact !, reprit le garde dans un élan de lucidité, je m'en rappelle bien même ! C'était au début de la semaine, il semblait pressé, mais très fier de lui et il ne se faisait pas prié pour le faire savoir, je ne l'ai pas quitté des yeux tellement son radis m'a semblé énorme.
- Sauriez-vous alors, si vous vous en souvenez si bien, nous indiquez la direction qu'il emprunta suite à sa rentrée dans le village ?
- Oui bien évidemment, ce n'est non loin de là, il a parcourut la grande rue jusqu'à tourner sur la troisième ruelle à droite, après il était camouflé derrière les maisons, mais selon mes souvenirs, il n'y a que quelques maisons, autrement ce n'est qu'une impasse.
- Merci bien, vous m'êtes d'une aide très précieuse au revoir ! »

Suite à ces derniers mots, Canigi, accompagné du vieil homme, s'empressa de rejoindre la grande rue, et ne suivant plus que le souvenir du garde, ne se souciant absolument pas des traces de pas, tourna à la troisième ruelle sur la droite, et finit par s'arrêter face à une petite dizaine de maison, ne sachant par laquelle commencer. Soudain, n'ayant même pas le temps de proposer le début d'un interrogatoire sur une maison en particulier, le jeune homme entendit le vieillard derrière lui, d'une voix sure et sans le moindre doute :

« Alors c'est donc lui... Cette raclure a bel et bien mit ses menaces à exécution...
- De qui voulez-vous parler monsieur ?
- De Keyo, malgré lui, ce voleur n'a jamais su faire pousser le moindre légume dans son jardin, pas foutu de donner aux plantes ce qu'elles réclames, ce jardinier du dimanche n'a jamais eu la main verte, et l'année précédente, tandis que j'avais gagné, alors que nous avions tous les deux une courgette du désert en présentation, me fis la menace et me jura que cette année, je le payerai du prix que je n'aurai pas. C'est donc pourquoi, l'accuser me semble tout à fait justifié. »

Ne demandant pas plus de précision, Canigi s'installa face à la porte d'entrée du personnage précédemment décrit, puis toqua d'une main ferme imprégnée d'un sentiment de victoire, ainsi que de l'achèvement d'une mission périlleuse. Alors que l'homme ouvrit la porte, dans l'instant même, Canigi savait qu'il s'agissait du coupable, d'une part à cause d'une intuition folle, mais d'autre part à cause de tous les indices, tout concordait : Tout d'abord, cet homme était plutôt grand et d'une corpulence peut élancée, bien que ses bras étaient bien musclés, donc sans doute un athlète ne nécessitant la progression de ses muscles uniquement supérieurs. Ensuite, il est grand, bien plus grand que Canigi et aurait donc une facilité bien plus importante à escalader et à grimper sur le toit, et de sa carrure tout de même puissante, n'aurait aucune difficulté à lancer le radis au-dessus du mur de la cour. Le jeune homme décida alors, sans même avoir prit la parole de s'emparer du bras du voleur et d'emmener directement aux portes du village de Suna. Bien que l'homme ne comprit pas ce qu'il se passait, du moins c'est bien ce qu'il se tuait à faire croire, en réalité il savait pertinemment qu'il était embarqué pour le vole du radis, il se laissa tout de même faire, essayant de montrer son innocence ainsi que son incompréhension, mais cela ne fut qu'un regrettable raté pour lui. En effet, une fois arrivé aux porte, le jeune ninja interpella son camarade chargé de garder les portes, et lui demanda confirmation de l'identité de l'homme qui ne mit pas plus d'une dizaine de seconde pour affirmé que le personnage étant à ses yeux le propriétaire du radis était lui. Canigi l'emmena alors, suite à cette fabuleuse découverte, directement chez le Kazekage accompagné du garde comme témoin, ayant dû être relayé, ainsi que accompagné du coupable et de la victime pour une explication des plus sérieuses dans le palais du kage.
Suite à de longs et périlleux échanges, l'homme finit par avouer son crime et laissa tout le monde rentrer tranquillement chez lui après une fructueuse journée, aboutissant quelques jours plus tard sur la découverte dans ses appartements de plan montrant à la fois la maison du vieil homme, mais aussi de Mr Kubitshi, l'autre concurrent, rival du vieil homme. Il semblait donc que cet affreux personnage était décidé de mettre à exécution la vengeance qu'il souhaitait après de cuisantes défaites les années précédentes, mais suite à l'intervention du jeune Hyugima, n’eut l'honneur que d’inaugurer une nouvelle prison, dont venait de se procurer Suna, pour quelques temps.
La semaine suivant cet événement, Canigi rejoint la foule en délire afin d'assister au concours, voyant les deux concurrents principaux qu'il avait rencontré au cours de la semaine dernière, côte à côte, sourit, puis attendit avec impatience le résultat, bien que voyant l'immense et imposante carrure du radis, n'hésita quasiment pas sur l'issue de ce concours. Après que Canigi reçut des remerciements de l'homme triomphant, ainsi qu'une fête en l'honneur de sa victoire, il repartit doucement en direction de son habitat, fier d'avoir encore réalisé une bonne action pour le peuple qu'il souhaite tant protéger comme le potager du vieux marchand, bien que dans celui-ci se trouve parfois quelques quelques mauvaises herbes qu'il faut savoir arracher...

Bravo, c'est excellent ^^ !
+5 Points de Chakra. xD » "Jardinier du Dimanche".

Thanks
(J'ai pas trouvé meilleur expression que ça x'D)