Il fait quasiment nuit, le soleil commence à se coucher, et il fait extrèmement chaud. Dans une sorte de petite plaine, on peut voir une jeune fille s’entraîner. Du Taijutsu, comme vous pouvez vous l'imaginer. Elle demande à son "sensei" d'esquiver ses coups peu puissants, mais extrêmement rapide. Yume ne possède pas de Byakugan, mais elle sait où frapper pour faire mal. Un ninja puise sa force dans le chakra, mais sans pouvoir utiliser ses muscles, cela relève de l'impossible de se battre. C'est ce sur quoi mise notre jeune héroïne du jour.

De base, notre "petite" Yume était une fille très calme, très réfléchis sur chacune de ses actions. C'était le bon vieux temps. Maintenant, Yume est rongé par une folie dévorante, même si la plupart du temps, elle l'a contient.

A vrai dire, elle a même l'air d'une personne toute à fait normal quand elle n'est pas mise à la vue du sang. Sinon, en temps normal, son caractère est plutôt amical. Elle est très joyeuse et énergique. Elle adore courir le matin, elle appelle ça le "décrassage matinal". Yume dort souvent, si ce n'est pas tout le temps, la fenêtre ouverte, pour pouvoir admirer les étoiles.

Elle est aussi obsédée par devenir plus forte. Mais elle ne veux pas devenir la plus forte, non, ce serait simple sinon. Elle veut devenir plus forte qu'elle même. Où réside la différence ? Si on veut devenir la personne la plus forte sur cette planète, c'est réalisable, on peut devenir le ninja le plus fort ayant jamais existé. Mais une fois cet objectif atteint, il ne reste plus rien. Alors que il n'y a jamais de fin à devenir plus forte que soit même. On doit constamment se dépasser et s'efforcer à se surpasser

Yume a un physique banal. Quoi, vous vous attendiez à ce que je dise que c'est sans doute la femme la plus belle de cette planète ? Vous me ferez jamais dire ça, je ne mens jamais. Vous me croyez pas ? Et bien faite comme il vous plaît ! Moi je continue ma description !

Yume est une femme plutôt grande. Aux alentours d'un mètre soixante dix. Elle n'a pas vraiment une grosse poitrine, ce qui fait que, de dos, elle ressemble un peu à un homme. Un homme avec des cheveux longs, quand ces derniers ne sont pas rassemblés de façon étrange.

Je ne comprendrais jamais les goûts de Yume. Tiens, reprenons là où je m'étais arrêté. Ses cheveux. Ils sont d'un noir magnifique, brillant. Mais la plupart du temps ils sont rassemblés un peu au dessus de ses oreilles comme si c'étaient... deux cornes. Quelque choses dans le genre. En plus de ça, des mèches violettes tourbillonnent à l'intérieur de ses "cornes" ce qui rend sa coiffure encore plus étrange.

Maintenant on passe au plus agréable de son physique. (Elle n'a pas un physique disgracieux, mais il n'est pas exceptionnel non plus). Je disais quoi déjà... ah oui ! Le plus agréable donc ! Ses yeux ! Et oui, ça peux vous paraître banale mais les yeux de Yume sont magnifiques. D'un violet exceptionnel, comme si on avait implanté des améthystes dans ses orbites. Je pense que j'ai fais le tours de son physique !

Naissance :

Son père et sa mère étaient tout les deux de très vieux amis à moi. A vrai dire, on a même fait nos études ensemble. Quoi, vous pensiez que j'étais un simple narrateur ? J'ai jamais dis que j'étais uniquement ça ! J'ai même un rôle important dans l'histoire de Yume ! Attendez de voir.

Un soir, alors que Yume était née depuis quelques heures seulement, ils sont venu me voir. Ils sont rentrés et on dégueulassé leur maison avec leur morveuse qui chialait. Comme il pleuvait dehors, ils étaient trempés de la tête au pieds, tout les deux. Mais pas la petite. Elle était abritée dans la veste de sa mère. Aaah... sa mère. J'ai toujours été amoureux d'elle. (Oui, je suis un homme). Et puis un détail attira mon attention. Yume n'était pas la seule à pleurer, sa mère aussi. Au début, je pensais que c'était la pluie, mais avec un peu d'attention, on voyait bien que c'était des larmes.

Je leur proposais de s'asseoir, mais ils refusèrent, en disant qu'ils étaient pressés. C'était un mauvais signe. Tout les deux était très sages, et surtout très lent. Sauf en combat, où ils faisaient preuves d'une rapidité de frappe affolante. Bref, ils m'expliquèrent rapidement la situation. Suite à un incident, ils ont été pris comme bouc émissaire, et une organisation de malfrat voulait leur tête. A eux deux, ils n'avaient pas la force de les combattre. Même avec moi, le combat étaient perdu d'avance. L'organisation n'était pas au courant pour la naissance de Yume, et avant de courir au suicide, ils voulaient me la confier.

J'étais prêt à refusé, prétextant que je n'avais pas le nécessaire pour faire un bon père, convaincu qu'ils allaient trouvés quelqu'un d'autre. Ils étaient des gens très apprécier au sein du village, et certaine personne se seraient surement battu pour avoir la garde de la petite. Mais pas moi. C'était sans doute pour ça qu'ils voulaient me la confier. J'allais décliner l'offre donc, quand sa mère la sortit de son manteau et me la montra. Elle était le portrait caché de sa mère. C'est pour cette raison que j'acceptais de la garder. Peu de temps après, on apprit le décès des parents de Yume, et moi me trouvais avec une petite morveuse de quelque semaine sur les bras.

Enfance :

L'apprentissage pour être un bon père était difficile. Après des conseils demander à des ami(e)s, j'étais devenu un pro du changement de couche, préparation de biberon, et surtout éducation au Taijutsu. Car oui, j'ai appris le Taijutsu à Yume depuis qu'elle a su marcher. Elle était tellement mignonne au début, avec autant de force qu'un moucheron !

Plus le temps passait, plus je m'attachais à elle. Elle était devenu comme ma propre fille, et même plus (non pas d'allusions perverse à ça), c'était devenu ma moitié. Elle et moi, on se comprenait parfaitement. Elle s'améliorait, et, comme ses parents, comblait naturellement son manque de force par la rapidité.

A l'école, elle se faisait énormément d'ami. Dès le début, j'avais remarqué que cette jeune fille avait hérité de la sociabilité de sa mère et de la sagesse de son père. Les professeurs me félicitaient sans cesse à son sujet. C'était bizarre, parce que j'avais l'impression que c'était à moi qu'on me faisait des compliments.

Adolescence et âge adulte:

L'entrainement de Yume se poursuivait tranquillement. Elle avait 17 ans de moins que moi, et elle me valait déjà. Il n'était pas rare que je parte en mission, et pourtant elle gardait toujours la même réaction. Elle pleurait quand je partais, peur que je l'abandonne comme ses parents.

Quand le moment était venu de lui raconter comment ses parents étaient morts, je n'ai pas pu me résoudre à dire qu'ils ont étaient tué par des malfrats, de peur qu'elle n'essaye de se venger. Je lui ai donc raconter qu'ils étaient morts en mission, leur honneur intact. Ça lui a permis d'avancer. C'est aussi ce qui explique sa réaction avant chaque départ en mission.

Un jour, une mission de rang S m'étaient confié. Je devais tué un membres important de l'organisation de malfrat qui avait tué les parents de Yume. Me laissant emportés par la rage et la tristesse accumulé pendant ces 17 dernières années, je partis sans un mot, sans prévenir Yume. Je pense qu'elle avait deviné que j'étais partis, car quand elle est rentré à la maison, j'ai su qu'elle avait pleuré. Comment ? Et bien, une fois qu'on est mort, et qu'on regarde la terre depuis les étoiles, on peut entendre plein de chose intéressante.

Malheureusement, Yume n'a pas supporté le choc de ma perte et elle a pleuré pendant très longtemps. Elle a laissé la folie l'emporter, et l'a laissé guider ses actes. C'est pourquoi, de là haut, j'ai longtemps prié pour que quelqu'un soigne cette folie. Ce qui fut fait, par une amie de sa classe. Elle a encore longtemps pleurer dans ses bras, mais la folie la dévorait toujours, à l'intérieur. Cependant, moins qu'avant. Pour une raison inconnu, sa folie, à présent, ne réapparait que quand elle voit du sang.

L'objectif de Yume dans la vie ? Se surpasser, devenir toujours plus forte, et surtout... survivre. Elle n'a plus la possibilité de vivre avec une famille, alors elle se débrouille de ses propres moyens, en attendant que quelqu'un la libère de sa solitude et de folie quasiment incurable.