× Le style de combat de Sojiro se base sur des éléments précis : rapidité et agilité. Ne disposant pas d'une force brute considérable, le jeune Kirinin mise plutôt sur la rapidité de ses déplacements et l'efficacité avec laquelle il porte ses coups; généralement dans les points sensibles de ses adversaires. Comprenant bien l'élément dont il est maître, l'eau, Sojiro se bat avec une agilité reconnue. Certains qualifieraient même l'enchainement de ses coups de danse, chose qu'il a repris dans la baptême de l'une de ses techniques. Rapidité et agilité, donc, sont les maîtres mots de son art de combat auquel il joint l'usage d'un sabre, car en effet, notre ami est davantage samourai que shinobi. En effet, depuis très jeune habitué à l'usage du Katana, Sojiro a développé une certaine aisance dans son usage et s'adjoint constamment de lui en mission ou lors des combats.

× Sojiro est un homme solitaire, à l'origine et ce, principalement à cause de la maladie, ou de la malédiction comme il l'appelle, qui l'habite. Plutôt de nature froide et distante, le jeune Kirinin n'en est pas moins enclin à chercher le contact auprès d'autres individus. Car il combat férocement les éléments de sa vie qui ont tendance à le pousser à s'éloigner des autres. Sojiro a d'autant plus tendance au désespoir. Condamné à mourir plus jeune que la normale à cause de sa maladie, il porte sur le monde un regard duquel il s'efforce d'effacer toute trace de haine, tâche non peu ardue d'autant plus qu'il lui est donné les raisons de haïr; jeune il fut abandonné par ses parents biologiques.

× Adepte de la littérature et plus particulièrement de la poésie, Sojiro dévoue son temps libre à la lecture d’œuvres de tout genre, récits d'aventures, histoires romantiques, poésie et haiku, Sojiro est un véritable passionné, bien que la poésie l'attire bien davantage que tous les autres genres. C'est pour cette raison que notre Kirinin est rêveur, pensif et parfois un peu trop mélancolique, ce qui accentue l'aura grise qui sembler émaner de lui en permanence. Beaucoup de mauvaises langues diront de lui qu'il n'est que pluie, froid et désespoir. Pourtant Sojiro aspire à être plus que cela, et c'est pourquoi il est muni d'une détermiantion paradoxalement transitoire qui nait de la volonté de vaincre sa malédiction et qui se teinte pourtant de chagrin quand vient à lui cette dernière.

× C'est justement cette volonté de vaincre le destin, immuable, qui poussa Sojiro à devenir un ninja. Voulant surpasser ses faiblesse physiques, il s'imposa une rigueur et un objectif, ce qui donna finalement un sens à sa vie qui pourtant pourra paraître si frêle, insignifiante et fragile au regard des autres. C'est pourquoi Sojiro peut s'avérer courageux et combattif dans les situations qui demandent un tel état d'esprit.

× Le physique de Sojiro est chose aisée d’apprécier, puisque, nous ne le nierons guère, il est doté d'un visage pâle mais fin, fragile et sensuel. Sans s'attarder sur cet aspect séduisant de sa personne, nous dépeindrons son regard comme quelque chose de complexe et peut-être même s’intriguant. Ces pupilles azurées ne sont pas sans rappeler la douceur du firmament d'été qui surplombe de chaudes après-midi illuminées d'un soleil radieux et la profondeur de son iris évoque à la fois le chagrin qui l'anime et la volonté qu'il a de persister et de combattre son sort. Son visage, souvent pâle en raison de la maladie qui le torture, quant à lui, contraste l'estival de son regard en le soulignant d'un hiver frissonnant recouvert d'un manteau blanc et silencieux. Surmontant cet ensemble contrasté, une longue chevelure qui ruissèle sur les épaules du shinobi jusqu'au bas de ses omoplates. Imprégnés d'un inhabituel violet sombre, s'apparentant davantage à un marron reflété de rouge obscur, ses cheveux sont fréquemment attachés, ce qui lui permettra de ne pas trop être embarrassé lors de ses missions. Sojiro ceint son front d'un bandeau de tissu blanc qu'il attache derrière sa tête et utilise également pour joindre ses cheveux en arrière.

× Généralement, Sojiro revêt un large Kimono couleur marine serré au niveau de la taille par une ceinture en tissu blanc, classique aux samourais. Par les temps frais comme il s'en trouve souvent au village caché de la brume, Sojiro porte également une veste couleur ciel qui fait aussi office de cape.

L'histoire de Sojiro est chose complexe à conter. Parlons de l'oiseau aux ailes battantes qui, sous un fugace soleil d'hiver, s'envole vers de plus prometteuses horizons. Parlons du papillon, créature de couleur pourtant si éphémère, et qui toutefois butine et répand les fruits de la nature. Parlons de la pluie qui s'abat sur un village de fermiers, l'eau semble tomber plus vigoureusement sur le vieux toit percé du paysan le moins aisé. Parlons de l'arbre solitaire qui se dresse, vaillant, au milieu des champs, bravant vents et intempéries, loin des siens.

Sojiro naquit un jour de pluie, et plus précisément en fin d'après-midi, lorsque éventuellement, quelques rayons de soleils blafards parviennet à percer l'épais rideau de nuages sombres qui déversent leur eau sur le monde. C'est dans cet atmosphère si lourde et humide, sombre et pesante, que notre petit Kirinin ouvrit les yeux pour la première fois. Son père était un rônin, c'est à dire un samourai sans affiliation particulière et sa mère une médecin du village de la brume qui avait de lointaines origines liées au clan Yuki. Quoi qu'il en fut, il s'avéra que Sojiro grandissait plus lentement que les autres enfants de son âge et il paraissait plus faible qu'eux, mais malgré les efforts de sa mère, nul ne sut avant ses débuts de ninjas quel mal le rongeait.

Sojiro et sa famille vivaient modestement dans une petite maisons située en bordure du fleuve qui traverse Kirigakure no satô. Son père travaillait comme bûcheron à l'extérieur du village, délaissant ses activités de samourai pour gagner suffisamment d'argent pour entretenir sa famille, tandis que sa famille travaillait comme médecin pour le village de Kiri. Elle dut néanmoins cesser toutes activités professionnelles pendant la période du Brouillard Sanglant à cause de ses liens avec le clan Yuki et la peur qu'elle ne soit trouvée. Heureusement, et grâce à la prudence de toute la famille et la discrétion du voisinage, nul ne sut jamais quelles étaient ses origines et rien de lui arriva.

Il lui vint finalement le désir de devenir un guerrier, et de surpasser ses faiblesses et sa fragilité jusqu'alors uniquemen de l'ordre physique... Il demanda tout d'abord à son père de lui enseigner l'art du sabre, ce que ce dernier accepta de faire après en avoir largement discuté avec sa femme. Pendant plusieurs années il s'entraîna à surpasser se frêle carrure dans l'optique de devenir un puissant Samourai. Un Jour qu'il pratiquait le sabre près d'une cascade aux alentours du village, il changea accidentellement de l'eau en glace, ce qui révéla son héritage du clan Yuki et le redirigea peu à peu sur la voie des ninjas. Mais c'est alors même qu'il fit cette découverte qu'un autre mal bien plus sombre s'abattit sur lui. Il se mit à présenter un sévère cas d'hémoptysie d'origine inconnue, quelques fois pris d'une violente fièvre, Sojiro se trouvait affaiblit, ce qui retarda considérablement son entrainement et son ascension dans le monde Shinobi. Incapable de guérir son mal, sa mère ne put que le renforcer en apaisant sa douleur avec diverses herbes médicinales dont elle détenait le secret.

Sojiro parle de sa maladie comme d'une malédiction dont il ignore l'origine mais dont il est certain qu'il peut la purifier... Lorsqu'il parvint néanmoins à devenir un Genin, son père lui légua son épée : Shingen. Depuis qu'il possède la lame, Sojiro fait d'étranges rêves où lui apparait le visage d'une jeune fille. Il s'est alors fixé comme but de trouver cette fille et de combattre sa maladie.