| Sujet: [Validé] Le vilain petit canard ♫ Mar 15 Oct - 13:43 | |
| Hôzuki Atsuko « Seul, on ne l'est jamais et partout le même poids d'avenir et de passé nous accompagne. » Identité » Date de naissance : 29 mars » Age : 19 ans » Village : Kumo » Nindô : La vie est malheureusement faite de choix difficiles. » Affinité : Suiton et Raiton » Avez-vous lu les règles ? Code Validé par un passant (Takeshi)Techniques : - Kirigakure no jutsu (Camouflage dans la brume ) - Suirō no jutsu ( Prison d'eau ) - Jibashiri (Meurtre électromagnétique) - Kibin no jutsu : Atsuko envoie de l'électricité dans son propre corps pour pouvoir augmenter sa rapidité et ses réflexes. - Mizurappa ( La vague du chaos )
Style de Combat Atsuko, comme tous les membres de son clan, a des prédispositions à l'assassinat. Privilégiant la furtivité à la célèbre technique de « je fonce dans le tas », elle a du mal à s'adapter au travail en équipe ce qui l'empêche de se créer des affinités avec d'autres shinobis de son âge. En combat, elle utilise les techniques les plus appropriées à la situation et n'a pas de préférence envers un style ou un autre. Enfin, elle éprouve une fascination envers le fuuinjutsu mais n'a pas encore les capacités requises pour le maitriser. Comme la majorité des Hôzuki, elle manie une épée, mais contrairement aux autres ne la place pas au centre de ses convoitises et l'utilise uniquement en tant qu'appuie. Enfin, la jeune femme affectionne et obéit aux règlements. Pour elle l'anarchie est une hérésie et toute personne contestant un ordre est un rempart de plus vers la paix et l'équilibre de ce monde. N'allez pas croire par là que c'est une idéaliste, au contraire, plutôt pessimiste, Atsu est prudente et ne prend aucun risque. Vous représentez une menace potentielle : Elle vous tue. Bref, elle a beau renier et haïr ses origines, l'adolescente reste inexpugnablement une Hôzuki. |
Caractère Astuko poussa un long soupir, esquissa un sourire plus poli que joyeux et saisit la bassine qu'Ichi lui tendait. Elle aurait préféré s'entrainer, après tout, elle avait pris tellement de retard, mais la jeune femme ne rechigna pas, Ichi était sa mère, la vraie et elle ne lui aurait rien refusé au monde. C'est donc avec un moindre regret qu'elle commença à étendre le linge. La vieille femme se contentait de l'observer. Le dos brisé par des années à cueillir des plantes médicinales, elle n'était même plus capable d'étendre ses habits toute seule. Une pointe de nostalgie lui fit monter les larmes aux yeux. Non pas pour sa santé égarée, mais parce qu'elle prenait conscience d'à quel point ça fille changeait. Lorsque l'herboriste l'avait recueilli, elle faisait à peine 1m10 et avait environs 9 ans. Immédiatement séduite par son sourire innocent et touchée par son regard plein de vitalité, Ichi l'avait présenté au Raikage puis adopté. Petit à petit, elles s'étaient découvertes mutuellement et finalement au bout de deux ans, la petite avait consentit à l'appeler maman. À cette époque, Atsuko était si vive, curieuse, ouverte, serviable. Mais depuis sa récente discussion avec le chef du village, elle avait soudainement pris la décision de devenir une shinobi. Certes la vieille connaissait les origines de sa fille, mais jusqu'à présent cette dernière n'avait jamais fait mine de s'y intéresser. Maintenant, elle était plus sérieuse que jamais, s'acharnait aux entrainements, lisait en mangeant, parlait durant son sommeil ... Ichi avait l'impression d'avoir perdu sa petite fille si candide. Et c'était le cas. Astuko avait beau être proche de sa mère, elle ne lui racontait pas non plus sa vie en détail et plusieurs événements l'avaient enfin convaincu de montrer qui elle était réellement. Elle allait leur montrer à tous ces enfoirés, avec ou sans les capacités d'un clan, elle était une shinobi. Car oui, l'adolescente avait beau être heureuse avec Ichi, elle ne s'était toujours pas remise du rejet de ses parents. Malgré toutes ses tentatives pour oublier son passé, elle était toujours aussi frustrée, et complexée de l'absence de sa capacité de liquéfaction, la jeune femme avait longtemps préférer fuir la voie du combat plutôt que de faire face à ses démons. Mais petit à petit, sa haine grandissait, son excellente intégration à Kumo ne faisait que mettre du sel sur la plaie. Contrairement à ce que pensait sa mère adoptive, le changement ne s'était pas opéré d'un coup à ses 18 ans, non, cela datait plutôt de ses 15 ans, quand elle prit la décision de s'élever à un niveau bien supérieur à celui de son ancienne famille. Il ne s'agissait pas là ne vengeance non, simplement de reconnaissance, la preuve pour elle qu'avec ou sans clan, une personne persévérante était capable de s'élever au sommet. Ce qu'elle ferait. Atsuko n'est plus la petite fille curieuse et pleine de vie qu'elle était à ses 9 ans. Désormais, il s'agit d'une personne responsable, volontaire, déterminée et appliquée. Perfectionniste. |
Physique Astuko était rousse. Rousse oui, était aussi. Avant que ses connards de parents ne la décolore. C'est à ça qu'elle pensait, debout devant le miroir, les mains appuyées sur le lavabo, ses yeux rivés sur son reflet. Mettant à profit son imagination la jeune femme observait ses cheveux blancs et tentait de les habiller de couleurs. Au fil de ses envies ils passaient d'orange, à cuivré, auburn, châtain... Une symphonie chatoyante de teintes habillaient tour à tour ses mèches, qui libérées de toute entrave, tombaient en cascade autour de son visage. Si la capillarité de la kunoichi remettait en question son appartenance au clan des Hôzuki, ce n'était en revanche pas le cas de ses yeux. D'un bleu qui rappelle le surprenant mélange de la mer et du ciel, ils illuminaient son visage et soulageaient son cœur. Car Astuko est de ceux qui apprécient la liberté, la solitude, la nature et la tranquillité. De plus, il s'agit d'une personne animée d'un patriotisme puissant, ainsi son regard lui permet de se rappeler chaque matin à la fois la brume de Kiri, son village natal, mais également du ciel dans lequel voyagent les nuages de Kumo où elle réside actuellement pour son plus grand bonheur. Elle cessa son petit jeu et ouvrit le robinet. Une fois que la cuvette fut suffisamment remplie, elle plongea les mains dedans. L'adolescente observa un moment les reflets brillants que l'eau projetait sur les paumes qui la contenait puis rapprocha sa tête avant de l'humidifier du liquide. Elle saisit une serviette et s'essuya le visage tout en marchant jusqu'à sa chambre. La shinobi avait du travail et si elle continuait à batifoler, elle ne l'aurait pas fini à temps. Elle se serait bien pesée avant de commencer mais savait que c'était inutile, après tout elle avait beau manger, grignoter, paresser, son corps s'obstinait à conserver son poids de 46 kg, la privant ainsi des courbes généreuses que les hommes appréciaient tant. Atsuko haussa les épaules, elle se fichait bien de plaire aux hommes, et puis 46 kg pour 1m68 ce n'était pas si mal. D'un geste elle balança sa serviette sur son lit et s'assit en face de son bureau. Ses doigts fins saisirent de quoi écrire et la jeune femme commença à rédiger |
Histoire - Résumé:
Atsuko est née à Kiri en tant que membre du clan Hôzuki. Lorsque ses parents s'aperçurent qu'elle était rousse, ils commencèrent à avoir des doutes sur sa légitimité en tant qu'Hozuki. D'année en année, les tensions entre ses parents augmentaient, remettant en cause son apparence, son esprit joyeux et enfantin. Lorsqu'elle eut 5 ans, son père engagea un homme pour décolorer ses cheveux, tentant ainsi d'échapper au regard des autres familles. Finalement, désespérés de son manque de talent et de son incapacité à se liquéfier, ils l'a déshéritèrent et la gamine fut chassée de la maison. Après quelques vagabondages, elle finit par rencontrer une vielle femme aux alentours de Kumo qui devint sa mère adoptive. L'ambiance chaleureuse de ce village et sa nouvelle famille lui permirent de s'épanouir et de faire de nouvelles rencontre. Notamment celle d'un garçon de son âge, soit 12 ans, qui suivait activement une formation de shinobi. Peut à peu, il firent connaissance et devinrent rapidement très proches, séparables uniquement durant les missions de Chagum qui depuis était devenu Chuunin. C'est durant l'une de ces missions qu'il trouva la mort. Trahi par l'un de ses camarades qui préféra devenir déserteur plutot que d'obéir aux ordres, ils se retrouva seul à l'ennemi. Atsuko n'appris pas la nouvelle de manière conventionnelle, ne voyant pas son ami revenir, elle s'était adressée à un jounin de passage. Cet événement fut le déclic. Toute sa colère, sa honte, sa frustration, éclata à cet instant. S'appuyant sur les conseils de son défunt ami, elle se rendit jusqu'au bureau du Raikage. Elle avait 18 ans et était une étrangère, il y avait peu de chances pour elle de rejoindre l'académie. A son grand étonnement, il n'émit aucune objection et l'adolescente se retrouva en cours avec des enfants deux fois moins agés qu'elle. Elle s'en fichait, elle travaillerait plus que quiconque et atteindrai le sommet, forcerai son clan à la reconnaître en tant que membre officiel et mettrai un point d'honneur à trancher la tête des déserteurs. A partir d'aujourd'hui, elle se mettait au service de son village, de ses habitants, elle les protègeraient, même si pour cela elle devait commettre des bains de sang. Son honneur avait pris une ampleur incommensurable et son sens de la justice et de l'organisation l'était tout autant.
Le fond de l'air était humide. Aujourd'hui, le brouillard quotidien de Kiri avait enfin cédé sa place à la neige. Au dessus de l'île, les nuages pesants se trainaient pour se percuter entre eux. Tournoyants au dessus de la tête des passants, ils dansaient dans le ciel, s'attirant et se repoussant chaque fois un peu plus pour finalement éclater en une multitude de flocons de neige qui déferlaient sur l'archipel. Phénoménale parade hivernale à laquelle les habitants se préparaient chaque année. Pillant les forêts, accumulant les couvertures et peaux de bête, chacun y mettait du sien, s'affairait à faire de sa maisonnée un lieu de vie confortable. Car dès que les nuages commençaient à se livrer à leurs jeux amoureux, on restait chez soi. Pourtant à quelques mètres d'une côte, une enfant patientait. Debout, vêtue uniquement de ses sous-vêtements, elle faisait face aux éléments. La neige tombait depuis une demi-heure à peine et dépassait déjà les chevilles de la gamine. Grelottantes, les lèvres bleuies par le froid, elle gardait la tête haute et contenait avec difficulté ses larmes. Elle savait que la première perle salée qui apparaitrais au coin de son œil serait immédiatement gelée lui causant ainsi des douleurs que l'enfant serait tenté de soulager. Immobile, elle laissait donc les flocons rouler sur cou, fondre sur ses épaules et glisser le long de son ventre. Se délectant de son supplice, le vent décida de rejoindre la partie et lança ses puissantes bourrasques à l'assaut de la frêle silhouette qui se tenait fièrement campée sur son territoire. Il ne fallut pas longtemps pour qu'une rafale lui fasse perdre son équilibre. En quelques secondes, la petite fille était le nez dans la neige. Son corps en hypothermie entièrement recouvert, seul sa chevelure tachait l'uniformité du blanc environnant. Bouger, elle ne devait surtout pas bouger. Assit au seuil de sa porte, sous un amoncellement de couvertures, se tenait le père Hôzuki. La seule partie de son corps qui n'était pas protéger pas un tissu était sa main droite laquelle agrippait la tasse bouillante de son précieux breuvage, . Du liquide s'élevait une faible buée qu'on apercevait seulement grâce au support sombre dans lequel la maisonnée était construite. La fumée s'élevait lentement du thé et, dans une spirale désordonnée, tentait d'atteindre le ciel. Egestsu observait la tache orange qui perçait l'horizon. Comment cette chose pouvait être sa fille. Avait-il vraiment été faible à ce point ? Sa déception était déjà suffisamment grande de ne pas avoir eu de fils, mais il fallait en plus que son unique enfant soit une incapable de rousse. Non, ce n'était pas sa fille. Mais que pouvait-il y faire, en la reniant il confirmerait avoir été cocu par sa femme et si son honneur avait été sali par la naissance de cette gamine, il refusait que les autres membres du clan Hôzuki en prennent conscience. Mais pour cela, il fallait commencer par modifier son apparence. Mais ce problème, lui et sa femme s'étaient déjà arrangé pour le résoudre, la décoloration était la seule chose à faire. Il contempla une nouvelle fois la masse inerte à laquelle il avait ordonné de ne pas bouger. Elle était si fragile, avec un peu de chance elle allait y perdre la vie. Non, Egetsu était un homme honorable et ne pouvait pas se permettre d'avoir de telles pensées. Il avala une gorgée de thé et se redressa. - Atsuko, lève toi, j'ai quelqu'un à te présenter.[/b] |
Dernière édition par Hôzuki Atsuko le Ven 1 Nov - 23:20, édité 4 fois |
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| Sujet: Re: [Validé] Le vilain petit canard ♫ Ven 1 Nov - 23:35 | |
| Un avis positif pour moi :3 L'histoire et plutôt original et bien construite je vois pas pourquoi tu en boude XD |
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